Skyvue solutions
Le Cloud Computing

Le cloud computing ou nuage informatique est une infrastructure dans laquelle la puissance de calcul et le stockage sont gérés par des serveurs distants auxquels les usagers se connectent via une liaison Internet sécurisée. L'ordinateur de bureau ou portable, le téléphone mobile, la tablette tactile et autres objets connectés deviennent des points d'accès pour exécuter des applications ou consulter des données qui sont hébergées sur les serveurs. En clair, vos données, au lieu d'être stockées sur vos disques durs ou mémoires, sont disponibles sur des serveurs distants et accessibles par internet. Les différents intervenants disposent à cet effet de gigantesques champs de serveurs de stockages appelés Datacenter.
Le cloud se caractérise également par sa souplesse qui permet aux fournisseurs d'adapter automatiquement la capacité de stockage et la puissance de calcul aux besoins des utilisateurs. Pour le grand public, le cloud computing se matérialise notamment par les services de stockage et de partage de données numériques type Box, Dropbox, Microsoft OneDrive ou Apple iCloud sur lesquels les utilisateurs peuvent stocker des contenus personnels (photos, vidéos, musique, documents...) et y accéder n'importe où dans le monde depuis n'importe quel terminal connecté.
Un peu d’histoire : on
faisait déjà du cloud en 1950
L’histoire du « Cloud Computing » a commencé dès les années 1950. Avec l’évolution d’Internet, ses possibilités se sont largement étendues. Dans les années 1990, les maîtres faisaient des cours d’informatique sur des ordinateurs appelés MO5 (Thomson). A cette époque, ils chargeaient des applications sur un ordinateur central, puis permettaient aux élèves d’y accéder avec leur terminaux. C’était du cloud computing… En bref, le concept n’est pas nouveau, ce qui l’est devenu, c’est la capacité des réseaux et des machines à rendre viable l’utilisation du cloud computing à grande échelle via Internet.
Quels sont les modèles de services de cloud computing ?
Software-as-a-Service
(SaaS) : plutôt que de faire installer une
application aux utilisateurs sur leurs appareils, les
applications SaaS sont hébergées sur des serveurs cloud et les
utilisateurs y accèdent via Internet. Les services SaaS s’apparentent à la
location d’une habitation : le propriétaire entretient l’habitation,
tandis que le locataire l'utilise comme si elle lui appartenait. Parmi les
exemples d’applications SaaS, on citera MailChimp, Slack et Skyvue qui
l’utilise pour ses solutions Individual, Expound et Reckon.
Platform-as-a-Service
(PaaS) : dans ce modèle, les entreprises
ne paient pas pour les applications hébergées. Elles paient pour les éléments
dont elles ont besoin pour créer leurs propres applications. Les fournisseurs
de PaaS proposent tout ce qui est nécessaire pour construire une
application, y compris les outils de développement, l’infrastructure et les
systèmes d’exploitation, sur Internet. Le PaaS peuvent être comparé à la
location des outils et des équipements pour construire une maison, au lieu d'en
louer une. Parmi les exemples de services PaaS, on citera notamment Heroku et
Microsoft Azure.
Infrastructure-as-a-Service
(IaaS) : dans ce modèle, une entreprise
loue les serveurs et l'espace de stockage dont elle a besoin à un fournisseur
de cloud. Elle peut alors utiliser cette infrastructure cloud pour développer
ses propres applications. L'approche IaaS s'apparente à la location
d'un terrain par une entreprise : cette dernière peut y construire tout ce
qu'elle souhaite, mais elle doit fournir ses propres équipements et matériaux
de construction. Parmi les fournisseurs de services IaaS, on citera
DigitalOcean, Google Compute Engine et OpenStack.
Auparavant, le SaaS, le PaaS et
l'IaaS étaient les trois principaux modèles de cloud computing, et pratiquement
tous les services cloud entraient dans l'une de ces catégories. Toutefois, ces
dernières années ont émerger un quatrième modèle :
Function-as-a-Service
(FAAS) : le
modèle FaaS (également connu sous le nom de serverless
computing pour informatique sans serveur) divise les applications cloud en
composants plus petits, uniquement exécutés en cas de besoin. Imaginez qu'il
soit possible de louer une maison une pièce à la fois. Le locataire ne
louerait, par exemple, que la salle à manger au moment des repas, la chambre quand
il va dormir et le salon quand il regarde la télévision, sans avoir à régler le
loyer correspondant lorsqu'il n'utilise pas ces pièces.
À l'instar de tous les autres
modèles d'informatique cloud, les applications FaaS ou serverless s'exécutent
néanmoins toujours sur des serveurs. Toutefois, on les définit comme
« serverless », car elles ne s'exécutent pas sur des machines dédiées
et que les entreprises qui développent ces applications n'ont aucun serveur à
gérer. Quantum, notre produit d’estimation des matières premières se sert de ce
modèle.
Par ailleurs, les fonctions serverless peuvent évoluer ou être dupliquées lorsqu'un nombre plus élevé d'utilisateurs se servent de l'application.
Sur le marché, il existe différents types de clouds qui répondent à un besoin spécifique. En voici quelques-uns
Cloud privé : le terme cloud privé désigne un serveur, un datacenter ou un réseau distribué, intégralement dédié à une organisation. Comme son nom l’indique, il reste la propriété d’une entité. Le plus souvent, c’est le type de cloud adapté aux entreprises qui désirent avoir l’entière maîtrise de leurs données, logiciels et applications qui sont stockés sur leurs propres serveurs. Ces serveurs peuvent être logés dans des locaux autres que ceux qui abritent l’entreprise. Toutefois, les serveurs peuvent aussi être sous la gestion d’un prestataire extérieur. Ce type de cloud permet au client d’y avoir un accès direct. La mise en place de ce type de serveur demande d’importants moyens financiers et logistiques. Ce cloud performant et sécurisé reste totalement sous le contrôle de l’utilisateur.
Cloud public : le terme cloud public désigne un service géré par un fournisseur externe et pouvant inclure des serveurs situés dans un ou plusieurs datacenters. Contrairement aux clouds privés, les clouds publics sont partagés par de nombreuses organisations. L'utilisation de machines virtuelles permet de partager des serveurs indépendants entre différentes entreprises. On parle alors d'« architecture mutualisée », car plusieurs locataires louent de l'espace serveur au sein du même serveur. Autrement dit c’est une infrastructure qui permet de stocker en ligne vos données sur des serveurs qui restent eux aussi accessibles à d’autres utilisateurs. Ce nombre d’utilisateurs est limité. La tarification sur un cloud public varie en fonction du volume de données que vous enregistrez sur le serveur. Vous payez autant que vous stockez ou exploitez des données. Ce type de cloud offre à ses utilisateurs un nombre quasi infini de données.
Cloud hybride : les déploiements cloud hybrides associent des clouds publics et privés. Ils peuvent même inclure des serveurs traditionnels sur site. Une organisation peut utiliser son cloud privé pour certains services et son cloud public pour d'autres, à moins qu'elle ne préfère conserver son cloud public comme solution de secours en cas de défaillance de son cloud privé. Il reste l’apanage de grandes entreprises qui manifestent des besoins spécifiques. En effet, dans la gestion de leurs différentes opérations, elles disposent de deux types de données (les données confidentielles et celles non confidentielles). Les données sensibles restent stockées sur le cloud privé et les autres données demeurent sur le cloud public où tout le monde peut y avoir accès.
Multicloud : l'approche multicloud constitue un type de déploiement cloud impliquant l'utilisation de plusieurs clouds publics. En d'autres termes, une entreprise qui s'appuie sur un déploiement multicloud loue des serveurs et des services virtuels auprès de plusieurs fournisseurs externes (pour reprendre l'analogie utilisée ci-dessus, l'opération revient à louer plusieurs terrains adjacents auprès de différents propriétaires). Les déploiements multicloud peuvent également concerner des clouds hybrides, et vice-versa.
Principe de fonctionnement du cloud computing ?
Vous souscrivez une formule et signez un contrat d'externalisation de votre architecture informatique avec un fournisseur de solutions de cloud computing (abonnement mensuel ou annuel). Toutes les données de votre entreprise sont envoyées vers des serveurs distants, dans un centre de stockage. Pour y accéder, vous vous connectez à Internet depuis votre PC ou votre smartphone (authentification requise).
Le fonctionnement et les prestations fournies varient selon le type de service souscrit (IaaS, PaaS, SaaS). Les machines virtuelles du fournisseur opèrent dans des clusters. Plusieurs dispositifs de sécurité (notamment des mécanismes de redondance) permettent d'éviter une interruption du service pouvant engendrer une perte des données.
La délégation de toutes ces tâches nécessitant des connaissances en informatique à un professionnel du cloud offre la possibilité aux entreprises de se consacrer pleinement à leur cœur de métier tout en garantissant une protection maximale de leurs données et applications (y compris la messagerie).
En effet, ce serveur distant est un grand ordinateur avec de hautes performances (plusieurs processeurs et beaucoup de mémoire vive), sécurisé, qui fonctionne avec un système d’exploitation puissant, des applications et logiciels qui sont régulièrement mis à jour.
Il fait rarement l’objet d’une attaque de virus informatique. Il offre différents services à tous les clients qui s’y connectent par Internet ou des réseaux de connexion privée. Dans sa configuration, le prestataire offre une option d’automatisation qui permet au client de gérer le serveur et le réseau en fonction de ses besoins. Les utilisateurs de ce service ne sont donc pas obligés de suivre une directive proposée par le cloud. Ils restent indépendants et travaillent comme si les données étaient stockées sur leur propre disque dur. L’utilisateur du cloud n’a pas connaissance de la situation géographique des datacenters où sont stockées ses données.
A quoi sert le cloud
computing ?
Le cloud computing offre plusieurs avantages considérables aux entreprises, en particulier le mode SaaS. Il leur permet de délocaliser leur matériel, leurs données et leurs applications sur des serveurs dans des espaces spécifiques (les centres de données). En confiant ces tâches à un prestataire de confiance, ils gagnent de l'espace dans leurs locaux (plus besoin de stocker des serveurs) et du temps (l'architecture et le stockage des données sont pris en charge par le fournisseur).
Autre caractéristique
fondamentale qui donne à l'informatique dans les nuages tout son sens : les
données conservées sont accessibles depuis n'importe où par les personnes qui
sont autorisées à y accéder. Une aubaine dans le cadre du travail collaboratif.
Si vos collaborateurs sont
basés à Madrid, Pékin, New York et Kinshasa, ils pourront tous accéder au portail de votre entreprise depuis leur smartphone ou leur ordinateur, insérer leur mot de passe et consulter le compte-rendu de votre
dernière réunion, partager leurs avis et laisser des commentaires en temps
réel. Cette belle prouesse de l'informatique dans les nuages porte un nom : la synchronisation des postes
de travail.
Les avantages et les inconvénients du cloud
L’accessibilité
La flexibilité
L’absence de financement initial
Les inconvénients du cloud computing sont :
La fiabilité et la localisation du cloud
La nécessité d’avoir une connexion internet
Chez SkyVue, le cloud Computing est au cœur de toute notre activité de documentation digitale. Du site web en passant par nos solutions et produits, le cloud computing intervient à tous les niveaux afin d’analyser vos actifs et les faire venir à vous où que vous soyez.